Histoire des belles années des stations de radio de Québec
Un survol
Avant tout, nous vous offrons un survol de l’histoire des belles années des stations de radio de Québec qui ont effectivement marqué notre radiophonie. En fait, de nombreux artisans ont été complices du succès de ces belles années contribuant plus précisément au développement d’une radio de communication efficace et stimulante. Dans cet esprit, c’est avec nostalgie que nous vous invitons à consulter cette page pour vous rappeler effectivement une foule de souvenirs rattachés notamment à cette magnifique époque.
Les belles années des stations de radio de Québec; quelles sont-elles ?
La station CHRC 80
Ces débuts
Tout d’abord, disons que c’est en 1926 que la première station de radio ouvre au centre-ville de Québec. CHRC a commencé 1947 à diffuser depuis le haut de la Côte du Palais sur St-Jean, avec un émetteur de 50 watts. C’est en1930 qu’elle diffusa les premiers commerciaux. Il faut souligner, qu’en 1942, l’émetteur passe de 50 à 1 000 watts à la fréquence de 800 sur la bande AM. Puis, en 1945, la station déménage sur la rue St-Jean. Dans cet esprit, en 1947, l’émetteur passe de 1 000 watts à 5 000 watts. L’année 1967 fut celle de la première diffusion de nuit avec André Paillé.
C’est en 1970 que la station déménage à l’angle du chemin St-Foy et de la rue Myrand et que s’installe la mise en ondes des premières lignes ouvertes qu’anime André Arthur. À savoir que c’est en 1979 que Télé-Capitale acquit CHRC. Il y aura aussi Corus qui achètera l’entreprise d’Astral en 2005. De même qu’en 2008, Le Groupe Tanguay-Roy-Cadrin fait de la station une radio exclusivement locale. Le groupe devient le diffuseur officiel des Remparts de Québec, du Rouge et Or de l’Université Laval et des Capitales de Québec.
Il faut dire que c’est CHRC a vite compris comment cibler son auditoire. Le jour, les femmes au foyer avaient leurs émissions favorites spécialement conçues pour elles. Pour les messieurs, à l’heure du souper et en fin de soirée, c’était place aux nouvelles et aux sports. C’est à partir de 1970 que les lignes ouvertes de sport sont apparues. Afin d’attirer l’attention, les radios-romans de l’époque sont diffusés en début de soirée.
La station CKCV 1280
Ces débuts
C’est en 1930 que la deuxième plus vieille station après CHRC arrive. Son indicatif d’appel se termine par CV pour Charles-A. Vandry. Tout d’abord, son premier emplacement fut une résidence privée sur la rue Marguerite-Bourgeois à la haute ville de Québec et son émetteur était situé dans la cour arrière de la maison. À cette époque, CKCV, CHRC et une radio anglophone partageait la même fréquence. En tout premier lieu, chacun avait ses heures de diffusion dans la journée.
En second lieu l’emplacement fut sur la rue St-Joseph au-dessus du cinéma Pigalle. Ensuite, CKCV s’installe dans le grenier du Capitole de Québec à Place d’Youville. Mais encore, en 1974, la station déménage au 21e étage de l’Édifice de la Banque de Montréal de la Place d’Youville et y reste jusqu’à sa fermeture en 1990. Durant ces années, l’émetteur de 10 000 watts passe à 50 000 watts. La station est restée en ondes pendant presque 65 ans.
Les grands noms de CKCV 1280
Ces artisans
Tout d’abord, il faut dire que, dans les grandes lignes, Saint-Georges Côté faisait aussi partie de l’équipe de CKCV. Au même titre que Jacques Normand qui en 1948, décroche l’emploi d’animateur-chanteur le matin. Cela dit, c’est De Verchère Mercier au début de 1960 qui convint son patron de faire une émission en début de nuit le week-end pour diffuser, il faut le souligner, de la musique notamment américaine au lieu de mettre plus précisément l’hymne national et de fermer la programmation pour la nuit. Cette initiative lui a valu de toute évidence le surnom de «Monsieur Minuit» comme on pouvait s’y attendre. Quant à Dorothée Berryman, par contre elle développe en 1966 un grand attrait pour la musique ; ce faisant, à bien considérer les choses, elle se taille de toute évidence une place très appréciée dans le monde de la radio.
La station CJRP 1080
Ces débuts
Examinons, en tout premier lieu que c’est en 1959 qu’une nouvelle station commence à diffuser à la fréquence 1080, elle se nomme CJLR. Il faut souligner que son indicatif d’appel représentait les initiales du propriétaire : Jacques La Roche.
Dans ses grandes lignes, la caractéristique principale de sa programmation était innovante du fait qu’elle variait selon la période de la journée. Autrement dit, plusieurs chansons y ont été popularisées. Dès ses premières années de diffusion, elle se place au deuxième rang des cotes d’écoute, mais de toute évidence, l’absence de personnalités radiophoniques lui nuit à long terme.
Puisqu’en 1969, le réseau Radiomutuel fit son acquisition, ses lettres d’appel devinrent CJRP (radio provinciale) et la station s’intégra au réseau (CJMS, CJTR, CJRC, CJRS). Étant donné que Michel Girard demeura au service du nouveau CJRP, c’est au début des années soixante-dix qu’on lui confie l’émission du retour. La dernière émission de cette série fut diffusée le 30 septembre 1994.
Les grands noms de CJRP 1080
Ces artisans
Certes, Michel Girard s’imposa comme un animateur à la personnalité forte, la caractéristique principale de son comportement visant à attirer l’attention sur lui. C’est pour cela qu’il devint l’un des meilleurs disc-jockeys de la fin des années soixante et du début des années soixante-dix. En comparaison, André Arthur passe au micro de CJRP après 1982, et aussitôt, c’est alors que la station prend élan. Quant à Robert Gillet, il fut « morning man » avec son émission « Le p’tit gilet » et « Les insolences du téléphone » de 1980 à 1990.
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D’abord, les BBM mesurent l’écoute de la radio depuis 1944 et de la télé depuis 1952. Il faut dire que c’est une coopérative qui appartient aux stations de télévision, aux stations de radio, à des annonceurs et à leurs agences de publicité. C’est ainsi que cette mesure aide les diffuseurs à offrir aux auditeurs les émissions et musiques qu’ils veulent entendre. Ainsi, ces sondages donnent la chance aux auditeurs de dire de surcroit aux dirigeants ce qu’ils pensent dans les grandes lignes de leur station. Tout d’abord, examinons les deux méthodes de sondage utilisées : Audimétrique ou PPM ; Par cahier d’écoute.
Avant tout, pour la télévision, la méthode audimétrique sonde quatre principaux marchés: Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. Donc, à partir de ces données, on obtient des résultats pour les 3 grandes régions : Québec francophone, Ontario et National. Bref, il s’agit d’un appareil portable que les gens portent sur eux afin de capter et de compiler les données transmises par la télévision. Ensuite, l’audimètre capte le signal de la chaîne syntonisée à toutes les 4 secondes. On peut donc savoir ce qu’un répondant écoute, chaque jour et chaque minute.
De plus, pour la plupart des stations de radio, c’est la méthode par cahier d’écoute qui est utilisée. Les sondages se font par la poste. Par exemple, les répondants doivent remplir le cahier et y inscrire leur écoute de la radio pendant une semaine. Cela étant, les renseignements recueillis sont compilés et utilisés pour produire les rapports d’auditoires. À savoir que les sondages se font dans cet esprit trois fois par années, à l’automne, au printemps et à l’été.
C’est ainsi qu’avec l’arrivée de la technologie qui, dans les circonstances actuelles, a permis d’utiliser le téléphone pour les demandes spéciales et les lignes ouvertes, les stations de radio pouvaient savoir plus précisément si l’émission était populaire ou non. Il y avait aussi les sondages par téléphone mais aussi par lettres. En tout premier lieu, on y faisait le décompte et, en conclusion, on appliquait un barème du genre un téléphone égale 1000 auditeurs.
En premier lieu, c’est en 1932 qu’est d’abord créée la première Loi canadienne pour la radio de Radio-Canada administrée par le Bureau des Gouverneurs. Ainsi, l’organisme est effectivement responsable de l’exploitation de la radio et en 1952, de la télévision publique. Enfin, il s’occupe, de la réglementation du système canadien de radiodiffusion, y compris de la radio privée.
Il faut dire aussi que de 1958 à 1968, c’est le Bureau des Gouverneurs qui a assuré la réglementation du système canadien de la radiodiffusion. À savoir que cet organisme n’octroyait pas de licences ; d’un autre côté, il faisait des recommandations au gouvernement qui, lui, autorisait les nouvelles entreprises de radiodiffusion.
De même, c’est en 1968, qu’a été créé effectivement un tribunal administratif autonome nommé le Conseil de la radio-télévision canadienne.
De plus, en 1970, s’intéressant à la musique canadienne, il introduisit un règlement qui impose au diffuseur d’inscrire à la programmation 30% de musique canadienne et, par ailleurs, un contenu vocal francophone de 65% pour les stations francophones.
Mais encore, c’est en 1976 que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes est créé. Il réglemente les services en fonction de la culture, l’économie et, des besoins sociaux des Canadiens.
En outre, en 1977, il faut dire que le Canada devient le premier pays au monde à télédiffuser en direct des débats parlementaires. Effectivement, Il accorde la licence exclusive à la Société Radio-Canada/CBC.
Sans compter qu’en 1998, il revoit sa politique radio. Aux heures de grande écoute notamment, la musique canadienne augmente à 35 % et le contenu en langue française à 55 % pour les stations du Québec.